Divorce à l’amiable : vraiment moins cher ?

La fin d’une belle histoire d’amour est toujours quelque chose de triste et qui procure souvent, chez les deux partenaires, une forme de nostalgie. Pensez à tous ces bons moments, car il y en eut forcément, et nombreux si cette histoire a pu aboutir sur un mariage. Mais on dit que les bonnes choses ont une fin. Si ce n’est pas toujours le cas, encore heureux, ce n’est pas toujours le cas. Et dans tous les cas il faut savoir sortir de cette histoire de la meilleure des façons. Un divorce a toujours un cout, financier, pour les deux parties. Alors comment divorcer pour minimiser les coûts ?

Quatre formes de divorce

Le droit français connaît quatre formes différentes de divorce. Il y a, d’abord, le divorce par consentement mutuel, autrement appelé divorce à l’amiable. Ici, c’est simple, les deux époux sont d’accord pour se séparer et d’accord sur toutes les modalités de la séparation. Il y a ensuite trois formes de divorces, dits contentieux. Le divorce pour faute, tout d’abord, où l’un des époux a commis une faute conjugale ou n’a pas respecté une de ses obligations. Le divorce pour altération définitive du lien conjugal peut intervenir sur la demande de l’un des deux époux lorsqu’ils ne vivent plus ensemble depuis au moins deux ans. Enfin il existe le divorce sur acceptation du principe de la rupture du mariage. Dans ce cas-là les deux époux sont d’accord pour se séparer mais pas sur les modalités.

Pourquoi le divorce à l’amiable est-il le moins cher ?

Lors d’un divorce à l’amiable, la procédure est bien plus rapide et bien plus simple. Les deux époux étant en accord sur toutes les modalités, le travail des avocats se bornera donc à écrire une convention que le juge n’aura plus qu’à valider. Dans les autres formes de divorce, une bien plus longue procédure sera nécessaire, avec des plaidoiries, ce qui occasionnera immanquablement des honoraires. Voilà pourquoi le coût d’un divorce à l’amiable est le moins élevé.